Mais pourquoi ma PAL ne diminue-t-elle pas?!

Comme la plupart des gens qui aiment la lecture, j'ai une PAL. Sérieusement, en ce moment, elle compte une trentaine de livres, empilés dans le coin de ma chambre. On y trouve de tout: des romans, des biographies, des livres d'histoires, des témoignages... Bref, de quoi me tenir occupée le soir, quand tout le monde est couchée et que la maison est tranquille. 

Mais cette PAL a une particularité : elle ne diminue jamais! Je désespère d'un jour en voir la fin. 

Mais pourquoi?!

Bien déterminée à résoudre le mystère de cette pile infinie, j'ai réussi à identifier quelques facteurs qui expliquent cette situation. 

Une mère incapable de se contrôler

Eh oui, je suis la fille d'une lectrice compulsive. Tant qu'elle se contentait d'emprunter des tonnes de livres à la bibliothèque, ça n'avait pas d'impact sur moi; tout au plus se bornait-elle à me suggérer tel ou tel livre. Mais, voilà, la bibliothèque de sa petite ville n'arrive plus à lui fournir assez de lecture! Elle écume donc les librairies et le catalogue du club Québec Loisirs afin d'assouvir sa faim de nouveaux bouquins. Ça doit lui coûter une fortune, d'ailleurs... 

Or, nous avons des goûts semblables, sauf en ce qui concerne son péché mignon, les romans de vampires et loups garous, dont elle raffole à cause de leurs scènes de fesses torrides ("Les loups garous sont très cochons!" me dit-elle souvent avec une lueur espiègle dans les yeux). Mais même en excluant les ébats de ces créatures, qui ne m'intéressent pas particulièrement, elle me prête sans cesse de nouveaux livres. Je lui en rapporte deux? Je repars avec trois autres! 

Une fille adepte de Marketplace

Ma fille aînée a le don de dénicher les trucs gratuits sur Marketplace et ça, ça inclut des boîtes de livres. Elle ne garde que ceux qui l'intéressent et me propose les autres. Évidemment, il y en a toujours quelques-uns que j'ai envie de lire. Ils s'ajoutent donc à ma PAL... 

La biblio-vente annuelle de ma ville

Chaque printemps, le réseau des bibliothèques de ma ville organise une grande vente qui s'étend sur tout un weekend. Les milliers de livres qui sont retirés des étagères sont vendus à un pris dérisoire (3,50 $ le kilo). Les gens s'y bousculent, armés de sacs et de boîtes et, s'il faut jouer un peu du coude, ça vaut vraiment la peine d'y aller. Pas question d'hésiter: dès qu'un bouquin est susceptible de nous intéresser, il faut le saisir! On fait le tri plus tard, avant de passer aux caisses. 

Chaque année, je sors de là avec une vingtaine de livres et ça me coûte autour de 30 $ (environ 20 €). Vous parlez d'une aubaine! Mais ça fait grimper ma PAL de façon vertigineuse!

Les boîtes à livres

C'est très difficile de résister à l'envie de fouiller dans ces jolies petites boîtes où on peut déposer les livres dont on ne veut plus. J'y vais de ma contribution parce que j'aime cette idée de partager la lecture. Et il est vraiment rare que je ne fasse pas une ou deux trouvailles moi aussi... Allez hop, sur la PAL! 

Et il y a aussi les trésors que je trouve dans les boutiques de livres usagés ou les ventes de garages... Bref, vous l'aurez compris, j'accumule plus de bouquins que je peux en lire! Mais il y a tant de plaisir et de connaissances à tirer de la lecture, il me semble que ce serait triste de me priver. Et tant pis si je n'arrive pas au bout de ma PAL; d'autres pourront profiter de tous ces livres à leur tour! 

Et vous, à quoi ressemble votre PAL? 

(Cet article participe au thème proposé par le groupe La Blog qui déchire)