Le déconfinement, une renaissance
Je ne pensais pas écrire un nouveau texte sur le sujet... J'en ai tellement ras-le-bol de tout ce qui entoure ce maudit coronavirus! Mais je me sens interpelée par ce thème de La blogo qui déchire et je n'ai pas pu résister.
Spontanément, tout ce qui me vient en tête en pensant aux trois derniers mois c'est: "Je ne veux plus jamais vivre ça!". Parce que, oui, ça été dur, très dur pour mon équilibre personnel.
Je précise d'abord que le virus ne me fait pas particulièrement peur; je sais qu'il a été dévastateur pour bien des gens et je suis sincèrement désolée pour les familles qui ont perdu des êtres chers. Je n'ai rien d'une complotiste anti-vaccin, 5G ou contrôle de la population; seulement, mon mari étant biologiste, spécialisé en immunologie d'ailleurs, j'ai eu accès à des informations un peu (beaucoup!) moins sensationnalistes que celles transmises par les médias et les pseudo-experts de la planète Facebook. Disons que les scientifiques et les journalistes tiennent des discours pas mal différents...
En tant que personne souffrant d'un trouble anxieux, le climat de peur qui s'est installé m'a vraiment été néfaste. Moi qui me suis battue pour surmonter l'agoraphobie, qui ai refusé de me laisser limiter par mes phobies, voilà qu'on m'a enfermée. J'ai vécu (et je vis encore) beaucoup de colère face à ça, parce que ça m'a fait régresser; j'ai eu plus de crises de panique en quelques semaines qu'au cours des deux dernières années. Je dois me désensibiliser à nouveau pour faire des choses qui ne me posaient plus de problèmes depuis longtemps. J'ai doublé, voire triplé ma consommation d'anxiolithiques. C'est difficile à avaler.
Depuis qu'on a recommencé à vivre un peu plus normalement, ça va mieux. Au fur et à mesure que les interdits sont levés, que les activités reprennent, je sens l'anxiété tomber peu à peu. Je retrouve le plaisir de vivre. Mon équilibre se rétablit. Je me sens libérée d'un gros poids, j'ai l'impression de respirer plus librement. J'espère apaiser l'agoraphobie dans les prochaines semaines et mettre tout ça derrière moi.
J'ai enfin pu acheter un nouvel oreiller, après des semaines de torticolis! J'ai renoué avec le bonheur de recevoir mes proches, de bavarder tout un après-midi dans le jardin avec une amie, bref, de revoir mon monde.
C'est quand on perd quelque chose qu'on s'aperçoit à quel point ça nous manque; ça m'a permis de constater que la liberté est précieuse.
Spontanément, tout ce qui me vient en tête en pensant aux trois derniers mois c'est: "Je ne veux plus jamais vivre ça!". Parce que, oui, ça été dur, très dur pour mon équilibre personnel.
Je précise d'abord que le virus ne me fait pas particulièrement peur; je sais qu'il a été dévastateur pour bien des gens et je suis sincèrement désolée pour les familles qui ont perdu des êtres chers. Je n'ai rien d'une complotiste anti-vaccin, 5G ou contrôle de la population; seulement, mon mari étant biologiste, spécialisé en immunologie d'ailleurs, j'ai eu accès à des informations un peu (beaucoup!) moins sensationnalistes que celles transmises par les médias et les pseudo-experts de la planète Facebook. Disons que les scientifiques et les journalistes tiennent des discours pas mal différents...
En tant que personne souffrant d'un trouble anxieux, le climat de peur qui s'est installé m'a vraiment été néfaste. Moi qui me suis battue pour surmonter l'agoraphobie, qui ai refusé de me laisser limiter par mes phobies, voilà qu'on m'a enfermée. J'ai vécu (et je vis encore) beaucoup de colère face à ça, parce que ça m'a fait régresser; j'ai eu plus de crises de panique en quelques semaines qu'au cours des deux dernières années. Je dois me désensibiliser à nouveau pour faire des choses qui ne me posaient plus de problèmes depuis longtemps. J'ai doublé, voire triplé ma consommation d'anxiolithiques. C'est difficile à avaler.
Revivre!
J'ai enfin pu acheter un nouvel oreiller, après des semaines de torticolis! J'ai renoué avec le bonheur de recevoir mes proches, de bavarder tout un après-midi dans le jardin avec une amie, bref, de revoir mon monde.
C'est quand on perd quelque chose qu'on s'aperçoit à quel point ça nous manque; ça m'a permis de constater que la liberté est précieuse.
Coucou, merci pour ton témoignage; j'ai personnellement bien vécu ce confinement, mais le déconfinement a été un peu difficile. Il n'y a que depuis quelques jours que je me suis "autorisée" à retourner au restaurant, faire les boutiques. ça fait du bien ce retour à la "normale" Bisous
RépondreEffacerOh oui, ça fait du bien!
EffacerBisous à toi
Je dirais que pour moi, le déconfinement est beaucoup plus difficile que ne l'a été le confinement.
RépondreEffacerOui, c'est ce que j'ai pu voir dans tes Humeurs du vendredi... Tu n'es pas la seule, bien des gens sont craintifs. C'est bien d'y aller selon ton feeling, il n'y a pas d'urgence non plus.
EffacerCoucou, tout comme toi, j'en ai eu ras le bol des soit disant experts en tout genre qui véhiculent plus de peur qu'autre chose et d'anxiété. J'ai boycotté tous les articles, post réseaux qui parlaient du virus, du confinement. La vie ne sera plus comme avant, mais elle ne s'arrête pas pour autant. À nous de trouver les leçons de tout ça.
RépondreEffacerExact! Moi aussi j'ai arrêté de regarder les infos et les journaux; ça aide beaucoup! Et oui, il faut vivre, même différemment; je veux profiter de la vie, on ne sait pas ce qui nous attend demain...
EffacerCoucou,
RépondreEffacerLe déconfinement n'a pas été chose facile au début mais depuis quelques jours ça y est on reprend vie! Je n'ai pas peur du virus non plus. Pas pour moi mais je tenais à protéger ma fille de ça (même si on nous dit que les enfants sont peu touchés).
Bise
C'est normal de s'en faire pour nos enfants; ma fille aînée travaille avec le public, sans beaucoup de protection... Mais ça va, elle n'a rien attrapé pour le moment, je compte sur la chance!
EffacerBisous à toi
Coucou ! Merci pour ton témoignage ! C'est vrai que c'était pas facile comme période, on l'a tous vécu différemment mais ça a été compliqué pour beaucoup.
RépondreEffacerDes bisous
Merci pour ton témoignage, j'avoue que j'ai eu plus de mal avec le déconfinement qu'avec le confinement, le plus compliqué étant sûrement de ne pas pouvoir revenir complètement à ma vie d'avant car pas d'université, pas de musées ni de restaurant et j'en passe. J'ai aussi été saoulé par les pseudo-expert aussi bien les journalistes qui sont professionnels pour transmettre la peur que Jean-Michel Facebook qui n'a aucune connaissance scientifique dans le domaine mais qui à entendu par le biais de l'ami du chien de sa soeur que le covid ceci cela... c'est d'un agaçant... Des bisous :)
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