Entre zenitude et anxiété

Je n'avais pas l'intention d'écrire sur la pandémie; elle prend déjà tellement de place dans notre vie, on ne parle que de ça à la télé et dans les journaux... Mais, justement, on ne peut pas passer à côté, c'est devenu une composante de notre quotidien.




Je dois l'avouer, quand le gouvernement a pris les premières mesures et a fermé les écoles, j'ai ressenti une certaine panique. Pas parce que j'ai peur du virus; je ne suis pas très à risque, puisque je ne travaille pas, je ne sors pas beaucoup et personne de mon entourage n'a voyagé récemment. Si je contracte le virus, j'ai d'excellentes chances de m'en sortir puisque je ne suis pas âgée et je n'ai pas de problèmes de santé. Non, ce qui m'a fait paniquer, c'est le sentiment d'urgence et la complète déstabilisation de la vie "ordinaire". Je voyais les gens s'alarmer, les médias en rajouter et, il faut bien l'admettre, c'est difficile pour quelqu'un qui a un trouble anxieux. Disons que mes anxiolytiques m'ont été bien utiles...

Même encore, il y a des moments où je ressens une sorte de vertige, où j'ai la sensation que, tout ça, c'est trop gros, que je n'arrive pas à l'assimiler. Demain contient trop d'inconnu. Il m'arrive de me demander si nous retrouverons une vie normale...




Je me parle à moi-même. Je m'encourage à rester zen et à faire confiance à la vie. Je m'efforce de mettre l'accent sur tout ce qui est positif: moi et les miens, nous allons bien; le printemps est en train de triompher de l'hiver; j'ai plein de projets blogging, artisanat et jardinage en cours, donc j'ai en masse de quoi occuper mes journées.

Je me dis qu'on s'habitue à tout et que je suis capable de m'adapter aux changements, même si j'y mets un peu plus de temps que la plupart des gens. Que même les périodes les plus difficiles ont une fin. Que chacun sortira grandi de cette expérience. Et surtout que ça pourrait être bien pire.




De toutes façons, nous ne pouvons rien faire pour changer la situation, sinon suivre les consignes. Nous ne pouvons qu'attendre et espérer pour le mieux.

Commentaires

  1. Je t'avoue que jusqu'à l'annonce de la fermeture des magasins, j'allais plutôt bien et après j'ai complètement angoissé. J'avais peur d'aller au travail (mais dieu merci, la direction a décidé de fermer le temps du confinement), j'avais peur quand j'ai du aller en course. C'est vraiment angoissant comme période. j'essaie de ne plus regarder les infos et de rester dans ma bulle (et ça amrche) mais faudra bien que j'aille refaire des courses un jour et avec mes antécédents (pneumonie en novembre), ça me fait peur...

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    1. Effectivement, avec ta pneumonie récente, c'est normal que tu craignes de l'attrapper... Bon courage à toi et je te souhaite que tout aille bien.

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  2. On doit garder courage! Heureusement, tu sais regarder le positif de ta vie. J'écoute les conférences de presse de notre Premier Ministre et j'essaie à par ça de ne pas être rivée à la télé toute la journée. Même chose pour les réseaux sociaux. Sinon, ça m'angoisse. J'occupe mon temps, méditation quotidienne, création de toute sorte, blogging, lecture... Bisousxxx ma belle, tu vas bientôt retrouver la joie dans ton jardin! ;)

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    1. Oui pis j'ai hâte! Bisous à toi, prends soin de toi xxx

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  3. Et voila le secret : écouter un minimum toute l'actualité anxiogène. Pas facile de faire une sélection et de ne pas être tenté de tout lire.
    Comme toi, je me concentre sur la création, le plus possible.
    Bises et "Keep Cool".

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    1. Oui, il faut se tenir occupée et croire en des jours meilleurs. Bisous à toi

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  4. Coucou, de mon côté je ne regarde pas les infos donc j'étais très loin de mettre rendu compte de l'urgence de la situation, jusqu'à ce que je vois ce qu'il se passait en Italie. Je suis du genre à être très stressé et à mal vivre les situations anxiogènes, mais d'être confiné chez moi ça permet de relativiser un peu. J'avance sur pas mal de choses qui étaient de côté depuis trop longtemps ^^

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    1. Il y a au moins ça de bon, en effet; ça nous laisse le temps de faire ce qu'on remettait à plus tard!

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  5. L'urgence oui, tout s'est fait si rapidement!
    On s'est retrouvé projetés dans un quotidien que nous n'avions pas forcément envisagé.
    Les premiers jours ont été compliqués pour nous, aujourd'hui on profite davantage! Et puis le chomage partiel n'est pas loin...
    Je vais pouvoir me mettre à de nouveaux projets!
    Grosses bises Isabelle et portez vous bien.

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    1. En effet, la soudaineté de tout ça a été très vraiment déstabilisante; après, on s'habitue un peu plus... Bisous, bonne santé!

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  6. Coucou !
    Au départ j'allais bien, je faisais attention donc ça ne m'impactait pas. Jusqu'au jour où je suis allée faire des courses pour manger le midi avec des collègues... C'était avant le confinement et les gens étaient tous avec des caddies blindés, c'était noir de monde. À partir de là j'ai commencé à stresser. J'ai dû retourner travailler et c'était très difficile pour moi de tenir. Heureusement mon entreprise a vite fermer. Je suis beaucoup plus sereine depuis que je suis chez moi.
    Bon courage en tout cas !
    Bisous

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    1. La réaction d'urgence des gens est plus affolante que le reste... Pour moi, c'est ce que je ressens, en tout cas. Bon courage, bisous à toi

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  7. Coucou,

    Nous vivons une situation tellement particulière!
    Jusqu'à présent je n'ai pas été très stressée à cause du virus et j'ai la chance pour le moment d'être dans un département avec peu de cas.
    Au boulot on commence à nous mettre un peu plus la pression concernant les risques, c'est donc un peu anxiogène...

    Bisous

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    1. Moi, c'est l'ambiance de peur qui m'angoisse... Les gens surveillent leurs voisins et les dénoncent s'ils les voient sortir un peu trop souvent (faut bien que les travailleurs essentiels aillent bosser!) ou encore s'ils remarquent une maman qui fait une promenade avec ses enfants (on n'est pas en confinement total ici, donc on peut le faire)... Ça tourne à la chasse aux sorcières et je crains que ça dérape.

      Bisous à toi

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  8. Coucou, personnellement je n'écoute pas les médias

    J'ai travaillé en caisse jusqu'à fin février où tous les clients me parlaient de ça, je devenais folle à force que tout le monde m'en parle h24 ��

    Maintenant je continue de vivre en respectant les consignes mais sans y penser et arrêter de vivre mais les gens s'arrêtent de vivre à cause de ça, mes parents font qu'en parler ça me gave lol

    Je mesure l'importance de la situation mais beaucoup ont l'air d'oublier qu'il y a eu des crises sanitaires qui ont fait plus de morts et que si tout le monde respectait les consignes ça serait plus facile pour tout le monde �� et surtout moins de victimes...

    Moi j'attends patiemment que ça passe sans me prendre la tête, je m'inquiète plus pour mon conjoint qui est en première ligne en Suisse où rien n'est fait contre le virus..

    Bon courage à tous, bisous ��

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    1. J'ai cessé de regarder les infos aussi, trop de sensationnalisme... Et c'est vrai que tout le monde ne parle que de ça, c'est lassant à la fin. De toute façon, ça ne changera rien, il faut attendre que ça passe...

      Bon courage et j'espère pour le mieux pour ton conjoint.

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  9. J'avoue que ce qui m'angoisse le plus c'est la police dans les rues, partout (j'habite au sud de la banlieue parisienne) et l'abus de pouvoir dont ils font preuves ici (arrestation violente même avec des justificatifs valables et même sur des soignants, amendes pour des tests de grossesses ou produit hygiénique qu'ils ont jugé comme n'étant pas des produits de première nécessité), mais autrement j'ai arrêté de regarder les info (ils tournent en boucles sans apporté de nouvelles informations), la maladie en elle-même ne me fait pas peur, il y a 98% de guérisons, je suis jeune et en bonne santé, je respecte le confinement. D'ailleurs je vis très bien le confinement (à l'exception que je n'ai pas vu mon copain depuis déjà 3 semaines et que c'est pas près d'arriver au vue des mesures sanitaires) car avec mes études j'ai l'habitude d'étudier à la maison et d'être enfermé, des bisous :)

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    1. Ah oui, je comprends que cette présence policière t'angoisse, ce doit être très lourd! Ici, comme on n'est pas en confinement complet, on peut sortir se promener et faire nos courses mais la police peut intervenir s'il y a rassemblement ou si on reçoit des visiteurs à la maison. Le climat est un peu hystérique, disons... Bon courage, j'espère que tu pourras revoir ton copain bientôt! Bisous à toi

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  10. Coucou ! Je comprends complètement... j’étais pas particulièrement angoissée au début mais c’est plutôt de voir comme le monde est fou et égoïste qui me chagrine. Quand on voit que le monde se rue sur du PQ (d’ailleurs j’ai jamais compris pourquoi le PQ plus que la bouffe lol) sans avoir ce sentiment de partage pour une personne qui n’a pas eu le temps de s’en acheter... Les gens qui dénoncent leur voisin qui se promène un peu trop longtemps et qui dépasse l’heure demandée, ou encore quand on te degueule dessus parce que tu postes une photo de ton et ton bébé en promenade dans le quartier histoire de prendre l’air, te reprochant d’avoir la chance de vivre dans une maison en campagne pendant que d’autres sont en appart en ville sans balcon et t’accusant que c’est à cause des gens comme toi que le virus se propage (alors que bon je suis pas suicidaire hein déjà j’ai croisé personne et quand je croise quelqu’un bah c’est bonjour de loin et voilà, et je compatis déjà assez pour les personnes vivant en appartement sans jardin c’est nul de vouloir me faire culpabiliser de sortir un peu ma fille vu que l’on peut prendre l’air quand même près de chez soi) . Sans parler des violences infantiles ou conjugales qui augmentent parce que les gens ne savent plus vivre ensemble sous le même toit. Bref les gens sont fous...

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    1. Je ressens exactement la même chose que toi! Ce que je trouve ironique, c'est qu'on parle beaucoup de solidarité... Moi je ne vois rien de solidaire dans le fait d'épier et de dénoncer des voisins pour un bol d'air de 5 minutes ou dans tout le fiel qui se déverse sur les reseaux sociaux! Je pense que cette crise nous fait voir une réalité sociale et je n'aime pas beaucoup ce que je vois...

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