L'art du compromis

Dans le cadre du Rendez-vous des blogueurs, j'ai fait une petite réflexion personnelle sur les compromis... Ils sont nécessaires? Oui, bien sûr, sinon comment pourrait-on vivre en couple, en famille et en société? Mais est-ce facile de faire des compromis?





Selon moi, c'est un art de jongler avec les compromis... Il faut savoir maintenir un équilibre.

Les compromis, c'est la petite goutte d'huile qui réduit les grincements dans nos relations. Si mon mari et moi n'en avions pas fait, nous ne serions pas ensemble depuis 25 ans. Si je n'avais pas appris à mes filles à en faire, elles se seraient entretuées depuis belle lurette! Si tout un chacun n'en faisait pas, le monde serait un vrai chaos. C'est nécessaire en amour, en amitié, en famille, au travail, partout. Si chacun restait toujours campé sur ses positions tout le temps, il n'y aurait aucune possibilité d'interagir les uns avec les autres.




Mais c'est loin d'être évident de faire des compromis; ça ne nous tente pas toujours! Parce que ça implique de renoncer à quelque chose, même si cette chose n'est pas si importante après tout. Parce que c'est faire passer quelqu'un d'autre avant soi-même, même si c'est pour quelque chose d'insignifiant parfois. Ça demande de l'amour, du respect, la volonté de maintenir l'harmonie et de laisser tomber un peu l'égoïsme. Des fois, ça nous demande même beaucoup... Et la réciprocité est essentielle: une relation, c'est du "give and take". Une question d'équilibre, pas toujours facile à trouver, mais qui peut apporter beaucoup quand on y arrive.




Oui, c'est un art et j'avoue que j'ai mis du temps à en apprendre les rudiments. Trop longtemps, j'ai été la bonne fille, gentille, tellement gentille... bonnasse. J'en mettais, de l'eau dans mon vin! Avec tout le monde: mes enfants, mon mari, les membres de ma famille, mes amis, mes collègues... Incapable de dire non, de poser des conditions, de demander en échange, je me suis souvent marché dessus pour plaire et surtout éviter les conflits, dont j'ai une sainte horreur. 

Heureusement que la vie se charge de nous faire cheminer et évoluer en tant que personne. J'ai fini par comprendre qu'on ne peut pas toujours éviter les conflits mais qu'on peut les régler. Que les compromis, ce n'est pas quelque chose d'unilatéral. Que, s'il n'y a pas de mal à renoncer à penser à soi de temps en temps, c'est carrément malsain de le faire tout le temps.

Je fais toujours beaucoup de compromis, parce que je tiens à l'harmonie dans mes relations, mais plus à tout prix. Je suis toujours la bonne fille, gentille, mais je pose maintenant mes limites. Compromis, oui, avec plaisir, mais pas quand ça va vraiment contre ma petite voix intérieure, pas quand ça va contre moi.

Je pense que j'ai enfin trouvé un équilibre dans tout ça.










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